dimanche 5 juin 2011

Controns les forces de l'ombre

Les événements de Metlaoui montre qu'il y a encore des forces occultes qui veulent du mal au pays et pour atteindre leurs buts elles n'hésitent pas à alimenter la rumeur, en exacerbant les tensions et les passions par tous les moyens. Cela même en louant les services de mercenaires afin de semer la mort,  le chaos et le néant.

Mais qui sont ces forces occultes? Simple comme bonjour: d'anciens pontes et barons de la région, symboles de l'ancien régime qui n'ont aucun intérêt à voir souffler les vents de la liberté et de la démocratie. C'est que ça ne les arrange guère car, ils  y perdront leur pouvoir et leur influence. Justement pour éviter tout changement et sauvegarder leur pouvoir aussi bien politicien, je dis bien politicien et non politique, que financier tout est permis à leurs yeux. Car ces anciens résidus du pouvoir, aussi ripoux que leur ex-maître et dictateur, le dénommé Ben Ali, ne veulent qu'une chose :  perpétuer le système du "déchu", entre népotisme, clientélisme, injustice, corruption, vols et malversations. Or, ce système ne peut se développer qu'en eau trouble, dans la répression, la violence et la dictature. Il faut donc démontrer que ce peuple ne mérite pas la démocratie et la liberté, tant souhaitées, et que pour faire régner le calme et l'ordre l'emploi de la répression et de la force s'imposent comme seul et unique recours. Pour arriver à leur fin ils n'hésiteront pas à jouer sur des questions qui fâchent et des problèmes épineux et sensibles, tels le tribalisme, le régionalisme, etc.
Le pays, le peuple, ils n'ont n'en cure. Ce qui leur importe c'est leurs étroits et propres intérêts au détriment de l'intérêt général, de la paix sociale et du développement de notre chère Tunisie.
Ainsi voir éclore la démocratie qui suppose une force d'opposition et de contrôle, le partage des décisions et du pouvoir politique et financier ne les arrangent guère. D'où leur jeu pervers et criminel pour réaliser leur dessein quitte à mettre toute une région à feu et à sang, à pousser aux crimes et massacres entre les populations.
Mais, ne baissons pas les bras et ne laissons pas faire ces criminels nostalgiques du temps du dictateur et de sa piovra, stoppons les net d'autant que leur délit tombe sous le coup de la loi, qu'ils payent pour tous les morts, 13 en tout, et la centaine de bléssés qu'ils ont causés. Que les médias fassent leur travail et nous éclairent  sur ce qui s'est passé réellement en toute objectivité, par des reportages et enquêtes approfondis! Que les établissements primaire et secondaire de la région, que les partis, les associations, les politiques indépendants et la société civile pilotent des actions afin de dénoncer le jeu dangereux de tous ceux qui les manipulent et de contribuer, ainsi, à calmer les esprits, à cultiver la fraternité et la solidarité et à sensibiliser la population au danger du tribalisme et de ses graves conséquences qui ne profitent qu'aux manipulateurs sans scrupules et surtout sans foi, ni loi qui ne font que comploter contre la liberté et la démocratie. Alors, justement, joignons tous nos efforts pour faire avorter ces sales et criminelles manigances contre la révolution, la stabilité et la paix de notre cher et beau Pays.

2 commentaires:

  1. Effectivement ça résume la situation. Mais ce qui me choque le plus, c'est d'entendre encore aujourd'8 à la télé, un discours soutenant le tribalisme. C'est un soutien inconscient puisque en recrutant sur la base d'un quota tribal à la CPG par exemple, il y a aveu que la "3rouchya" existe encore. Pire, on arrive à justifier même ces quotas en mettant en avant l'argument "3rouchya". C'est une honte que de voir des recruteurs choisir des profiles autrement que pour leurs compétences.

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  2. Justement du temps de Bourguiba le recrutement se faisait selon le critère de la compétence, mais Ben Avie a ensuite joué sur le tribalisme,un moyen de diviser pour régner...Espérons qu'il y aura un retour au recrutement selon des critères professionnels et de compétence. Samira

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