mercredi 29 février 2012

RETRO 29 fevrier 2012
La liberté de la presse, désormais, inaliénable
L’Affaire du quotidien Attounssia et l’incarcération de son directeur Nassreddine Ben Saida le mercredi 15 février, pour une photo Jugée «immorale et pouvant porter atteinte aux bonnes mœurs» a été le centre d’intérêt de plusieurs programmes des chaînes locales tant elle représente un enjeu capital pour la liberté de la presse et d’expression et un véritable examen pour le gouvernement provisoire.
Encore heureux que le report du procés et la  libération du directeur d’Attounssia, qui a auparavant, observé une grève de la faim, contestant, ainsi, sa détention selon une loi caduque du code pénal (article 121) décrétée par le système répressif du président déchu et qui aurait due être annulée par le décret loi numéro 115, relève du bon sens et de l’équité surtout si l’on sait que les propos appelant à la haine, la violence et la sédition du prédicateur Wajdi Ghoneim n’ont pas suscité la même réaction hyper rapide de la justice.

mercredi 22 février 2012

Cession des palais présidentiels

Le chemin est encore long

Le chemin est encore long
• Les palais privés de Sidi Dhrif et de la Baie des Anges à Sousse doivent être nationalisés
• 258 bien immobiliers de Ben Ali et de ses proches décomptés

Les procédures liées à la décision de la cession des palais présidentiels annoncée le mois de décembre dernier par le président provisoire de la République, Moncef Marzouki, sont engagées.
Des réunions de travail ont bien eu lieu au sein du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, avec toutes les parties concernées, dont le ministère des Finances et la commission de confiscation.
C’est ce qu’indique M. Mohamed Adel Ben Ismaïl, président de la Commission de confiscation. Mais «l’acte de cession ne peut se réaliser qu’après évaluation de ces palais, l’accord du gouvernement et également celui de l’Assemblée nationale constituante. Ces palais et résidences privées appartiennent en dernier lieu au peuple».
Les palais présidentiels qui pourraient être vendus sont au nombre de six, dont quatre qui sont propriété de l’Etat: Utique, Aïn Draham, Mornag et Hammamet, et deux privés : Sidi Dhrif et Khalij El Malayka (Baie des Anges), à Sousse.
Actuellement, on procède à l’inventaire (meubles et objets) dans ces palais.
Les deux palais privés de Sidi Dhrif et de la Baie des Anges à Sousse font actuellement l’objet d’une procédure foncière, car, il s’agit de les nationaliser. «Et aucune décision de vente de gré à gré» n’est possible, selon Mohamed Abbou, chargé de la communication au ministère des Domaines de l’Etat, qui poursuit : «Les procédures législatives et financières sont longues et peuvent durer encore des mois».
Sur un autre plan, M. Mohamed Adel Ben Ismaïl nous apprend que le nombre des biens immobiliers de Ben Ali et de ses proches s’élève actuellement à 258, alors que le montant des sommes placées sur des comptes courants et des comptes Sicav s’élève à 60 milliards de nos millimes.
Samira DAMI

lundi 20 février 2012

Champ civique - Politique au féminin

Emna Mnif, porte-parole du mouvement «Kolna Tounès» : « Notre credo : le terrain et la proximité »

Professeur en médecine, chef de service spécialité radiologie, enseignante, membre du Conseil national de l’Ordre des médecins et ancienne secrétaire-adjointe du Bureau national du syndicat des médecins hospitalo-universitaires, Emna Mnif ne s’est pas, pourtant, cantonnée au monde de la médecine.
Après la révolution, elle s’est investie dans la politique pour la simple raison que dans la foulée de la fuite du président déchu «le champ d’action politique s’est libéré et ouvert à tous ceux et celles qui désiraient agir et combattre pour un meilleur projet de société, surtout que le combat initial concernait la Constituante, et donc la Constitution».

dimanche 19 février 2012




Prédications haineuses : plus jamais ça !

Le prédicateur islamiste radical, Wajdi Ghoneim, continue à sévir et à diviser la population là où il passe, à Tunis, Sousse et Mahdia, les vidéos et reportages télévisés montrent les mêmes scènes de sédition et de discorde lors de son passage dans différents espaces et mosquées. La séquence la plus bouleversante  a été captée par la caméra de la chaîne El Hiwar qui, d’ailleurs, la diffuse en boucle : une femme, d’un certain âge, belle dans son courroux interpelle les : «Aujourd’hui je me considère comme étrangère dans mon pays, Je n’ai jamais vu ça, j’ai pleuré notre mosquée et nos hommes ? C’est quoi ces gens tout en noir sur noir, où est la «Djebba Stakrouti» ? Hé le gouvernement réveille- toi ! Oh gens de Tunisie êtes-vous devenus des Afghans ? Je pleure ma ville Mahdia et la Tunisie avec  des larmes de sang. En1966, j’étais là, devant la mosquée, et c’était un autre spectacle : magnifique ! Oh rage ! Oh désespoir» ! En fait, il s’agit là d’un refus, par cette citoyenne libre, de la perte de plusieurs traits spécifiques de notre identité et de la transformation rampante de la société tunisienne qui, visiblement «s’afghanise» au point que certains n’hésitent plus à qualifier le pays de «Tounestan». Dans une autre vidéo ce Ghoneim, venu faire la promotion de l’excision et de la polygamie a qualifié «la démocratie d’hérésie» et n’a pas, non plus, hésité à accuser lors de son meeting à Sousse les rationalistes et modernistes d’hérésie soulevant les clameurs de la foule de Salafistes, en tenue afghane, qui l’écoutaient religieusement.

Entretien avec : M. Noureddine B’hiri, ministre de la Justice

« J’appelle les Tunisiens à préserver cet acquis de l’indépendance de la justice »

« J’appelle les Tunisiens à préserver cet acquis de l’indépendance de la justice »
Q : Où en est, Monsieur le ministre, le dossier des avoirs pillés par le président déchu et ses proches sur le plan des commissions rogatoires envoyées à Interpol ?
R : Afin de rapatrier les avoirs pillés par Ben Ali et ses proches, la justice tunisienne a adressé plus d’une commission rogatoire en Europe, en Amérique et en Asie sous la supervision de la Banque centrale de Tunisie. Nous avons, également, entrepris de renforcer la structure qui s’occupe de cette question et nous avons constitué une cellule spéciale de magistrats spécialisés pour contribuer au rapatriement de l’argent volé aux Tunisiens et à la Tunisie et nous avons consolidé le partenariat avec plusieurs organisations internationales afin de combattre la corruption. Pour cela, j’ai rencontré les ambassadeurs de Suisse, d’Espagne et des Etats-Unis pour évoquer ce sujet. Nous avons, également, renforcé la coordination avec un des avocats spécialisés qui a été mandaté par la Tunisie pour superviser ce dossier en Suisse. Ce que je peux confirmer, c’est que le ministère de la Justice, ses directions et particulièrement la direction des affaires pénales et un grand nombre de magistrats et de spécialistes de la coordination, avec le Tribunal de première instance de Tunis, sont décidés à réaliser des résultats concrets dans ce domaine, et ce, le plus tôt possible. Après la réalisation des conditions et malgré les efforts des juristes et des compétences, je dirais que la société civile, ses associations et organisations, aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger, devront jouer un rôle de sensibilisation des pays frères et amis concernés par le mandat d’extradition quant à la nécessité de répondre à nos demandes, au-delà des calculs politiques. Nous espérons que les Etats concernés comprendront la légitimité des requêtes tunisiennes et leurs conséquences bénéfiques pour la paix et la sécurité internationales. D’autant qu’il existe une crainte que Ben Ali et ses acolytes, qui fuient la justice tunisienne, exploitent tous ces fonds volés et thésaurisés pour poursuivre leurs activités illicites à travers la création de bandes de malfaiteurs pour se livrer au commerce de produits prohibés et au blanchiment d’argent, attentant ainsi à la sécurité des pays de la région et de nos sociétés. Et je ne crois pas qu’il existe un pays au monde qui ait intérêt à voir se développer sur son sol, et avec l’argent déposé dans ses banques et ailleurs, le trafic des armes, de la drogue et autres commerces illégaux et interdits, ou que des réseaux étendent leurs activités au terrorisme, en relation avec leurs affaires initiales ou à des fins politiques ou de revanche personnelle. Nous rappelons aux pays frères et amis que tous les avoirs et biens de Ben Ali, de ses proches et de son clan, déposés chez eux, et appartenant en réalité au peuple tunisien, ont été pillés en utilisant les moyens les plus abjects et monstrueux, comme le terrorisme, la torture, et l’assassinat, en claire contradiction avec tous les accords internationaux. Nous rassurons, enfin, ces pays que les personnes dont l’extradition est demandée bénéficieront d’un jugement juste, œuvre d’une justice indépendante et libre, et que la Tunisie garantira la protection de leur intégrité physique et morale ainsi que de leur droit à la défense selon les garanties et les critères internationaux.

samedi 18 février 2012

Conférence de presse

L’Inric dénonce un « double langage » du gouvernement

L’Inric dénonce un « double langage » du gouvernement

Electrique et animée était l’ambiance de la conférence de presse donnée, hier, par M. Kamel Laâbidi, président de l’Inric (Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication) au siège de l’instance, en présence des membres de l’Inric, de juristes, d’un grand nombre de journalistes, des représentants des syndicats des journalistes et des journaux indépendants et partisans.
Thème et enjeu du point de presse : clarifier les développements qui ont marqué ces derniers temps la scène médiatique nationale illustrés notamment par la campagne que certaines parties mènent à l’encontre des décrets-lois organisant le secteur de l’information, en particulier, les décrets 115 et 116 inhérents respectivement à la liberté de la communication audiovisuelle et à la création de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) ainsi qu’à la liberté de la presse, de l’édition et de la diffusion.
Le président de l’Inric a insisté sur «la profonde préoccupation face au double langage du gouvernement concernant le secteur de l’information» et s’étonne «de la multiplication des déclarations contradictoires et discordantes à ce sujet par certains conseillers du chef du gouvernement provisoire, M. Hamadi Jebali, qui sont en porte-à-faux avec les propos rassurants et positifs tenus par le chef du gouvernement qui ne cesse de réitérer son engagement à mettre en œuvre le décret-loi n° 116 du 2 novembre 2011, portant création de la Haica et à garantir l’indépendance des médias, notamment dans une interview accordée à la chaîne de télévision nationale «El Watania 1» le 26 décembre 2011».

mercredi 15 février 2012

Visite en Tunisie du prédicateur islamiste radical Wajdi Ghenim

Polémique et réactions

• Mohamed Talbi : l’excision est contraire à l’esprit coranique
• Hamma Hammami, S.G. du Pcot : une visite qui détourne l’attention de la réalisation des objectifs de la révolution
• Mohamed Bennour, porte-parole d’Ettakatol, s’indigne contre la visite et les slogans antisémites

La polémique enfle à propos de la visite effectuée sur notre sol par le prédicateur islamiste égyptien Wajdi Ghenim. Qui a lancé cette invitation et qui a donné l’autorisation pour la tenue du meeting qui a eu lieu dimanche dernier à la coupole d’El Menzah ?
Tout le monde s’interroge, même si l’on sait que pareille manifestation ne peut se tenir sans l’accord des autorités officielles et que la coupole d’El Menzah a été prêtée par le ministère de la Jeunesse et des Sports.

dimanche 12 février 2012


Retro 12 fevrier

Chaînes publiques

Quand, donc, ça bougera  ?

Que se passe-t-il du côté de la télé publique ? La dynamique et l’effervescence des premiers mois postrévolutionnaires, ont vite fait de s’émousser, voire de disparaître. A preuve l’apathie dans laquelle se sont installées  El Watania 1 et 2. ça ronronne et tourne en rond, sans aucune approche, ni vision apparentes. Face à la quasi vacuité des grilles, inacceptable et intolérable après le 14 janvier, on ne peut s’empêcher de se demander s’il s’agit d’un repli et d’un retour aux mauvaises habitudes prérévolutionnaire de la défunte Tunisie 7 façon télé partisane mise au pas et qui n’ose plus créer l’événement et susciter le débat ? Car si l’on excepte quelques très rares programmes intéressants et dignes d’intérêt, il y a certains signes qui ne trompent pas, tels le retour excessif aux plateaux de sports, aux rediffusions incessantes et ennuyeuses des soirées poussiéreuses d’anciens festivals d’été et de vieux feuilletons éculés qui sentent la naphtaline, tant ils ont été ressassés et consommés, jusqu’à la nausée.

jeudi 9 février 2012

Khemaïs Ksila démissionne d’Ettakatol

Fin de partie

• Je suis désormais un constituant indépendant
M. Khemaïs Ksila, constituant du groupe Ettakatol, a démissionné hier de son parti après un froid qui a duré plusieurs mois et une longue polémique, notamment avec le porte-parole Mohamed Bennour, qui a déclaré qu’«Ettakatol a enregistré et accepté cette démission». Pour en savoir plus sur les tenants et les aboutissants de ce départ, nous avons contacté les deux protagonistes. Le détail
Khemaïs Ksila est catégorique : «Il n’y a plus de possibilité de réforme, Ettakatol a choisi la voie d’une relation stratégique avec Ennahdha que je refuse. Certes, il ne faut pas diaboliser Ennahdha, car on a vu lors des élections le résultat de la stratégie de bipolarisation entre islamistes et laïcs choisie par quelques forces démocratiques tels le PDM et le PDP. Pour ma part, j’ai défendu une autre stratégie au sein d’Ettakatol refusant de diaboliser un parti ou une frange de la société.
Mais après les élections du 23 octobre 2011, le président d’Ettakatol, Mustapha Ben Jaâfar, et d’autres membres du bureau politique ou le peu qu’il en reste, tels Khelil Zaouia et Mouldi Riahi, ont choisi une autre stratégie d’alliance avec Ennahdha et le CPR où Ettakatol a perdu son âme, confondant la cohabitation avec le gouvernement et l’alignement pur et simple.
Je réprouve également l’absence de réaction et d’une politique indépendante vis-à-vis de la Troïka à l’égard des événements importants internationaux ou nationaux tels la vague de fanatisme, les tentatives de limitation des libertés et de musellement des médias, le renvoi intempestif de l’ambassadeur de Syrie.
Enfin, l’absence de dialogue, de débat contradictoire avec les militants et les adhérents au sein du parti, la fuite en avant, devenue la marque de fabrique de la direction, ne sont pas non plus étrangères à ma prise de décision.
Tout ça m’a poussé à démissionner pour répondre au désarroi de nos électrices et électeurs et pour apporter mon soutien aux centaines de cadres qui ont démissionné à travers les sections. Désormais, je suis un constituant indépendant».

De son côté, Mohamed Bennour, porte-parole d’Ettakatol, nous a déclaré que «la démission de Khemais Ksila a été enregistrée et acceptée marquant l’épilogue d’une longue polémique».
Et de poursuivre : «Notre parti va maintenant mettre en application son projet de restructuration. Les jeunes et les compétences qui ont adhéré en grand nombre à notre parti trouveront une bonne place et de nouvelles structures.
Nous regrettons par ailleurs les quelques démissions qui sont dues à un malentendu. Ceux qui ont quitté Ettakatol vont découvrir qu’il demeurera un cadre de dialogue et un parti dynamique qui relèvera tous les défis. Et je suis certain que les prochaines rencontres avec les militants et les prochaines décisions au sein du parti vont contribuer à lever toutes les équivoques».

S.D.

Entretien avec : Fadhel Moussa, constituant indépendant, du groupe parlementaire «El Kotla»

«La République est le bien de tous les citoyens»

«La République est le bien   de tous les citoyens»
La répartition de la présidence des six commissions constituantes entre les groupes parlementaires aura lieu lundi prochain à l’Assemblée constituante.
Quel est le rôle de ces commissions, quelle sera la méthologie à adopter? Quels seront les probables points de convergence et de divergence autour des dispositions de la Constitution? Comment transcender l’esprit partisan lors de la rédaction de la Constitution et quelle en sera la probable durée?
Pour répondre à toutes ces questions centrales et à d’autres, nous avons interviewé M. Fadhel Moussa, constituant et membre du groupe parlementaire «El Kotla El Dimokratia» (le rassemblement démocratique) et par ailleurs professeur de droit public et de sciences politiques et doyen de la faculté des Sciences juridiques et sociales de Tunis. Entretien.

lundi 6 février 2012


Retro 5 fev

Al Hiwar Attounssi, une chaîne d’information militante

Le paysage audiovisuel compte, aujourd’hui, six chaînes de télé locales si l’on compte celle d’Al Hiwar  Attounssi  (Le dialogue tunisien) qui a obtenu en septembre 2011 sa licence de diffusion en Tunisie. Lancée en 2004, à Paris, par  l’homme d’affaire et militant de gauche Taher Ben Hassine, la chaîne se veut l’organe d’expression de l’opposition démocratique et a pour objectif de servir librement l’intérêt du pays et des citoyens. Son parti pris et sa ligne éditoriale étant de favoriser la couverture de l’actualité nationale et régionale et le débat. En atteste son slogan : «La parole libre est l’essence d’un Etat libre».

vendredi 3 février 2012

Entretien avec : Ahmed Néjib Chebbi, président du PDP

Il n’a jamais été question d’un gouvernement de salut national

Il n’a jamais été question d’un gouvernement de salut national
 Quelles sont les raisons de la rencontre des partis d'opposition représentés à la Constituante avec le chef du gouvernement Hamadi Jebali  et quelle en a été la teneur?
«La rencontre a eu lieu à la demande du chef du gouvernement. Un document comportant plusieurs points dans divers domaines sur lesquels le chef du gouvernement souhaitait une consultation et un débat a été distribué.
Ces points concernent la sécurité, les médias, le développement régional. Cette première rencontre a permis un échange général d’idées et d’avis, et comme l’a si bien résumé M. Samir Dilou, le porte-parole du gouvernement, elle a favorisé l’expression d’avis différents sur la situation sociale, les médias, les questions des libertés.
Bien entendu, l’opposition ne pouvait accepter l’explication facile des mouvements et tensions sociales manipulés par les syndicats ou forces politiques non nommées ou par les excès des médias.
Nous sommes en période d’apprentissage du pluralisme politique et de la démocratie et des erreurs peuvent advenir, mais c’est aussi une période où il s’agit de protéger les médias contre les tentatives de mise au pas ou de récupération par les pouvoirs publics.
Il y a eu des points de vue divergents sur les questions soulevées. Donc rendez-vous a été pris pour une deuxième séance dont la date n’a pas été fixée. Mais, le gouvernement s’est engagé à envoyer des notes thématiques pour préparer ces réunions et s’est dit ouvert à des notes provenant des partis politiques».