dimanche 25 septembre 2011


 RETRO DU 25 SEPTEMBRE

Du calme les politiques !

Dans l’émission Likaâ Khass (Rencontre spéciale) diffusée samedi dernier sur El Watania 1, l’invité Néjib Chebbi, président du PDP, n’a pas fait preuve de sang froid ni de fair Play. Visiblement sur ses nerfs, il s’irrita et s’excita, un peu trop, quand le journaliste Iheb Chaouch le titilla sur les supposés racolages d’électeurs par son parti et dont tout le monde parle aussi bien dans les médias que sur les réseaux sociaux. Il intima au journaliste de rapporter des faits concrets, voire des preuves, citant en exemple les journalistes français qui fournissent des preuves quand ils posent une question. Or, comment les apporter dans le cas précis ? Est-ce que les partis qui veulent acheter des voix le font publiquement et laissent des preuves derrière eux ?

mercredi 21 septembre 2011


Media-citoyen

Election, football et équité

Au cours de la semaine écoulée, plusieurs figures importantes, indépendantes ou appartenant à de grands partis politiques tels MM. Néjib Chebbi, Mohamed Jgham, Moncef Marzouki, Kamel Morjane, Abdelfattah Mourou, Rached Ghannouchi et d’autres ont fait la tournée des chaînes, qui dans une rencontre spéciale, qui dans un débat, qui dans une émission de divertissement, s’affichant ainsi ouvertement, chacun d’eux exposant ses idées et défendant ses positions et programmes. Quoi de plus normal si nous n’étions pas en période de précampagne électorale de l’Assemblée constituante ! Car comment empêcher les téléspectateurs de penser qu’il s’agit là de favoritisme, et les autres partis et candidats de listes indépendantes de ressentir un sentiment de frustration et d’injustice, surtout si l’on sait qu’au moins soixante cinq partis sur la centaine qui ont une existence légale participent aux élections de la Constituante. Leurs dirigeants et membres voyant, à coup sûr, d’un mauvais œil ces passages successifs sur les satellitaires locales, alors qu’eux-mêmes ont du mal à se faire connaître du public. Voilà une question d’équité et d’éthique à prendre en considération et à ne pas perdre de vue par toutes les télés, aussi bien publiques que privées.

Entretien avec : Mme Raoudha Laâbidi, présidente du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT)

Dresser des listes noires, c’est consacrer la loi de la jungle

Dresser des listes noires, c’est consacrer la loi de la jungle
Le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) désapprouve non seulement le projet de décret-loi relatif au statut des magistrats et au Conseil supérieur de la magistrature, mais refuse aussi toute promulgation de cette loi.
Estimant que le gouvernement provisoire n’a pas les prérogatives, selon l’article 17 du décret-loi du 23 mars 2011, de décréter des lois fondamentales.
«Seuls les représentants légitimes du peuple, à travers l’Assemblée de la constituante, sont habilités à examiner un tel projet dont l’élaboration concerne uniquement les magistrats», énonce le SMT.
Pour en savoir plus sur cette question et d’autres, nous avons rencontré Mme Raoudha Laâbidi, présidente du SMT. Interview.

mardi 20 septembre 2011

Cinéma - 26e édition du Fifak

Images saccadées ou la mémoire retrouvée

Images saccadées ou la mémoire retrouvée
En 2012, la Ftca (Fédération tunisienne des cinéastes amateurs) soufflera ses 50 bougies.
En guise d’avant-goût de cet événement marquant un demi-siècle d’action et de création, la 26e édition du Fifak (Festival international du film amateur de Kélibia) a organisé, jeudi dernier, une soirée spéciale dédiée à cette association, où ont été projetés le long métrage Images saccadées de Hbib Mestiri produit par Radhi Trimech, qui retrace l’historique et l’histoire de la Ftca, créée, en 1962, ainsi que des courts-métrages produits par cette fédération, tels Le cuirassé Abdelkrim de Walid Mattar, Flagrant délit de Ridha Ben Hlima, Mur et d’autres.
Mais focalisons-nous sur Images saccadées entamé en 2006 et définitivement achevé cinq ans après en 2011.
«Ce film, explique le réalisateur sur la scène du théâtre de plein air de Kélibia, n’est pas forcément une histoire, mais l’idée d’un trajet, d’un parcours, d’un dispositif d’abord, d’où émerge la genèse du cinéma aussi bien amateur, en particulier, que tunisien en général, car, la Ftca n’est pas seulement une structure, mais une véritable école de formation qui a donné au pays ses cinéastes et techniciens de l’image».

Retrovision

Une tribune politique comme on les aime

Le débat était chaud, intéressant et édifiant dans la tribune politique (El Minbar Essiyassi), diffusée lundi dernier sur El Watania 1. Etaient présents sur le plateau de cette émission, animée par Iheb  Chaouch ,  Mme Rachida Enneifer, spécialiste en droit constitutionnel et communicatrice, MM Sadok Belaïd, juriste et ancien doyen de la Faculté de droit de Tunis, Hamma Hamami, porte parole du Pcot et le Dr Mustapha Ben Jaâfar, président d’Ettakatol.  Le plus important à nos yeux c’est que les débatteurs ont rassuré les Tunisiens en démontrant que l’idée de la vacance politique qui pourrait s’installer après les élections de la Constituante ne tient pas la route. Ils ont même passé en revue les  scénarios possibles  pour la continuité de l’exercice du pouvoir : l’Assemblée  élue ayant plein pouvoir de laisser le gouvernement en place,  nommer un autre ou opter pour le panachage entre anciens et nouveaux membres.

vendredi 2 septembre 2011

Ce soir, ouverture de la 26e édition du festival international du film amateur de Kélibia

La première après le 14 janvier

C’est ce soir à 21h30 tapantes que s’ouvrira la 26e édition du Fifak (Festival international du film amateur de Kélibia) qui se déroulera du 3 au 10 septembre sous le signe des «Cultures de Résistance». Un parti pris, à l’évidence, approprié à la conjoncture révolutionnaire que connaît le pays d’autant que cette édition est la première après le 14 janvier et accueillera outre plusieurs invités de marque d’ici et d’ailleurs plus de 200 jeunes cinéastes amateurs, indépendants et étudiants qui présenteront leur film dans l’émulation tout en profitant de l’expérience de leurs aînés.
Le clap d’ouverture de cette édition se fera, justement, avec le film de la réalisatrice brésilienne Iara Lee : Culture of Resistance. Cette cinéaste militante d’origine coréenne a à son actif plusieurs courts métrages dont Gaza fishing under siege, Gaza freedom march et Congo week. Avec son mari George Gund 2, elle a créé une fondation basée à San Francisco, qui a pour vocation de soutenir, tant financièrement que logistiquement, des projets pour la promotion de la paix, la justice et le développement durable, à travers le cinéma, la musique ou des projets alimentaires, dans des zones de conflits telles que le Liban, la Palestine, le Pakistan ou l’Irak. Signalons qu’en 2010 Iara Lee se trouvait sur l’une des embarcations de la flottille de la liberté, action organisée par le mouvement palestinien Free Gaza.
Concernant Culture of Resistance, Iara Lee explique «le projet est né il y a dix ans quand je me suis particulièrement intéressée à la façon dont l’art peut être utilisé pour exprimer l’opposition à l’injustice». C’est, ainsi que la réalisatrice a visité dès 2000 les camps de réfugiés afghans à Peshawar au Pakistan et réalisa un court métrage sur l’apartheid sexuel imposé aux femmes par les talibans. A partir de 2003, pendant que se préparait l’invasion de l’Irak, elle voyage et vit au Moyen-Orient pour mieux comprendre la région si affectée par les conflits. «C’est durant cette période, en 2006, que je me retrouvai au Liban et que je vécus en direct l’expérience des bombardements effectués par l’armée israélienne. Cette expérience triste et choquante a renforcé pour toujours mon engagement en faveur de la justice sociale, en particulier dans le domaine de la résistance créative», affirme la réalisatrice. Voilà en ce qui concerne le film d’ouverture.
Rappelons maintenant le programme de cette manifestation cinématographique internationale au cours de laquelle 80 films de 13 pays de tous les continents seront projetés au théâtre de plein air de Kélibia. La majorité de ces opus sont programmés dans les sections des compétitions entre internationale, où 40 films de 12 pays dont 9 tunisiens sont en lice, nationale, où concourent 8 films,et d’écoles où 6 opus sont sélectionnés. Enfin, en hors-compétition, 6 films coup de cœur de plusieurs pays d’Europe sont au menu.
Outre les projections, d’autres moments sont prévus : d’abord un hommage au regretté Tahar Cheriaâ, le père du cinéma tunisien et même africain, à l’occasion duquel sera projeté A l’ombre du Baobab le documentaire façon «work in progress» de Mohamed Chellouf, ensuite une soirée spéciale dédiée à la Palestine, enfin une soirée consacrée à la Ftca (Fédération tunisienne des cinéastes amateurs), à son histoire et à sa mémoire à travers la projection du documentaire Images saccadées de Hbib Mestiri, produit par Radhi Trimèche.
Enfin, quatre rencontres avec des invités ou autour d’un thème sont prévues : avec Hassine Kassi Kouyaté , un artiste burkinabé polyvalent qui a plusieurs arts à son arc, le cinéma, le théâtre, la musique, la danse, etc. Une rencontre autour du thème Culture et résistance, la culture comme moyen de lutte, les buts et les attentes, animée par trois cinéastes militants : l’Espagnol Alberto Arce, la Brésilienne Iara Lee et le Palestinien Ezzaldeen Shalh. «Le cinéma avant et après la révolution» fera l’objet d’un débat sur le cinéma égyptien militant et ses horizons. Au final, à l’approche du 50e anniversaire de la Ftca, qui sera fêté en 2014, une table ronde sera organisée pour dresser un bilan et cerner les attentes des jeunes et moins jeunes cinéastes amateurs à la lumière des nouvelles donnes que connaît le pays.
Au cours de cette édition, le pays à l’honneur ne sera autre que l’Egypte, deuxième pays du monde arabe après la Tunisie à avoir accompli sa révolution. A cette occasion est prévue la projection d’une œuvre collective de 10 courts métrages sur cet événement historique. Rappelons enfin que ce festival est organisé avec la collaboration du ministère de la Culture et du gouvernorat de Nabeul.
Bref, dans l’attente du coup d’envoi qui sera donné ce soir, lançons haut et fort : vive le cinéma amateur!
Auteur : Samira DAMI

jeudi 1 septembre 2011

Culture

26e édition du Fifak

Sous le signe des cultures de résistance

Sous le signe des cultures de résistance
• 80 films de 13 pays du monde

Le festival international du film amateur de Kélibia (Fifak) se tiendra, exceptionnellement cette année, au mois de septembre (du 3 au 10) —révolution oblige— au lieu du mois de juillet comme le veut la tradition. Le dimanche 28 août à la maison de la culture Ibn-Khaldoun s’est tenue la conférence de presse de la 26e édition qui aura pour label : «Les cultures de résistance », a annoncé d’emblée M. Adel Abid, directeur de la manifestation. Pourquoi donc si ce n’est pour conforter et afficher plus que jamais les credos de la Ftca (Fédération tunisienne des cinéastes amateurs) organisatrice du Fifak. «Car, explique le directeur, depuis toujours la Ftca s’est opposée et a résisté à la dictature et au régime de Ben Ali : nous avons refusé l’allégeance, l’interventionnisme, la censure… Nous avons dit non au RCD, à l’obscurantisme et à tous ceux qui ont voulu nous utiliser et aliéner notre indépendance à des fins politiques. Concernant le genre de cinéma que nous proposons, il faut dire que nous avons mis le doigt, même avant le 14 janvier, sur de multiples problèmes sociaux, politiques et culturels. Cela, grâce à des films engagés reflétant la réalité telle quelle et évoquant de nombreuses causes et valeurs dont la liberté, la démocratie, etc. Rappelez-vous que l’un des films de la Ftca s’est focalisé, l’année écoulée, sur l’immolation d’un marchand ambulant à Monastir, bien avant la révolution dont l’étincelle fut justement l’immolation de cet autre marchand ambulant de Sidi Bouzid nommé Mohamed Bouazizi. D’ailleurs plusieurs films, ayant marqué par leur pertinence et leur engagement l’histoire du festival et de la Ftca, seront projetés au cours de cette session».

Tunis le : 01/09/2011



Communiqué

Un communiqué publié par le bureau fondateur du Syndicat des directeurs des entreprises médiatiques, et parvenu à l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication (INRIC), contient un certain nombre de fausses allégations. Dans notre engagement à informer l’opinion publique sur l’état d’avancement de la réforme de l’information et les principaux obstacles mis sur son chemin, nous tenons à indiquer ce qui suit :