lundi 21 mars 2016

Retrovision du 13 mars 2016

Ben Guerdane résiste à Daech
L'épopée héroïque
Expressives et touchantes sont les séquences télévisées exprimant l’enthousiasme de la population de Ben Guerdane suite à la victoire des forces armées sur le groupe terroriste de Daech, ayant attaqué cette ville du Sud à l’aube du lundi 7 mars. Ces scènes, entre liesse et compassion, expriment à la fois des sentiments de fierté et d’amour de la patrie inspirés par les valeureux militaires et les membres des forces de l’ordre et de la Garde nationale. Un sentiment dû au courage et à la témérité de tous ces héros et martyrs de la nation qui ont déjoué cette horrible et macabre opération terroriste menée dans le sombre dessein «d’instaurer soi-disant un émirat islamique à Ben Guerdane». Un sentiment d’amour de la patrie suscité par la solidarité et la cohésion manifestées par les habitants de Ben Guerdane, à l’égard des forces armées. En attestent les photos, les images et les vidéos diffusées sur les chaînes locales et étrangères ainsi que sur les réseaux sociaux. N’a-t-on pas entendu un citoyen de Ben Guerdane crier : «C’est un terroriste… Vive la Patrie… Vive la Tunisie», au moment même où les forces armées étaient en plein combat contre les semeurs de la mort ! N’a-t-on pas vu des jeunes et moins jeunes risquer, dangereusement, leur vie en se plaçant, dans le champ de tir afin d’épauler nos valeureux combattants ! N’a-t-on pas vu des citoyens proposer de l’eau à un militaire en lui apportant aide et réconfort ! N’a-t-on pas vu des ados et des jeunes brûler le noir et sombre étendard de Daech, puis brandir notre cher drapeau en entonnant l’hymne national ! N’a-t-on pas vu des citoyens braver le couvre-feu pour applaudir les forces armées et chanter avec certains d’entre eux l’hymne national ! Et nous en passons. Tous ces moments forts, malgré les pertes humaines, entre forces armées et civils, véhiculent un message, empreint d’unité et de cohésion, exprimant une vérité inaliénable : La Tunisie n’est pas une terre d’accueil ni une pépinière pour les terroristes. Ainsi, malgré la complicité et la traîtrise d’une minorité, les Tunisiens, dans leur majorité, refusent et rejettent tous les extrémismes idéologiques et a fortiori le terrorisme. Quoi de plus normal de la part d’un pays trois fois millénaire et riche de plusieurs civilisations, jadis florissantes, ayant marqué l’Histoire de l’humanité. La Tunisie n’abritera jamais l’horreur, l’obscurité et la décadence. A preuve : la formidable réaction, saine et patriotique, des habitants de la région et l’ensemble des Tunisiens qui ont manifesté, sur les réseaux sociaux, leur solidarité et leur amour inaltérable pour leur pays. Idem pour la majorité des partis politiques, les associations de la société civile, les organisations et les unions nationales. L’attaque contre la ville de Ben Guerdane a démontré par a+b que les Tunisiens, malgré toutes leurs différences, forment et constituent un peuple uni qui rejette le terrorisme. Un peuple qui privilégie la lumière sur les ténèbres, l’esprit éclairé sur l’obscurantisme, le savoir sur l’ignorance, la modernité sur l’archaïsme, le pacifisme sur la violence et le terrorisme, l’amour de la patrie sur la traîtrise et la connivence avec l’étranger.
Des «journaleuses» d’Al Jazeera dépitées
Or, le succès de nos vaillants agents de l’ordre et soldats, durant cette première bataille d’envergure contre le terrorisme, n’a pas eu l’heur de plaire à deux «journaleuses» de la chaîne propagandiste Al Jazeera, soit, les dénommées Fatma Triki et Khédija Ben Guenna, qui n’ont pas apprécié le selfie montrant quatre jeunes militaires avec, en arrière-plan, les corps de deux terroristes abattus. La première a, dans un statut sur facebook, mentionné «De quel fourrage nourrit-on ces armées arabes» insinuant et insistant par-là, de manière moqueuse, sur «la supposée bestialité, de nos soldats» (sic). Puis n’assumant pas ses propos faux, honteux et débiles, elle s’est rétractée, par manque de courage, en affirmant «que son compte a été piraté» (resic) La deuxième s’est fendue, elle aussi, d’un statut où elle déplore le non-respect de l’éthique de la guerre en notant «qu’elle s’en tiendra, quelle que soit la situation, à l’objectivité et à la déontologie». Ce à quoi on pourrait lui répondre d’emblée : «Et les terroristes ont-ils, eux, une éthique de la guerre quand ils postent des vidéos montrant des décapitations, des immolations d’innocentes victimes par le feu et des exécutions à bout portant de centaines de militaires et de citoyens dans les contrées arabes qu’ils ont détruites et décimées?». On pourrait aussi lui demander ce que représente un selfie, marquant la joie de la victoire, en comparaison avec les abjects et horribles méfaits de Daech? La réponse tombe sous le sens : aucune comparaison. Mais peut-être que les deux employées et leurs employeurs s’attendaient à voir la population de Ben Guerdane applaudir les terroristes et se ranger de leur côté, et à voir aussi l’instauration de «l’Emirat de Ben Guerdane»! L’on peut donc comprendre que c’est plutôt par dépit que par souci de l’éthique de la guerre qu’elles ont pondu ces statuts de l’aigreur et de l’amertume. Bref, il n’y a rien d’étonnant à la réaction de ces deux employées d’Al Jazeera quand on connaît les manœuvres conspiratoires et le rôle joué par la chaîne qatarie dans la propagation de l’islamo-faschisme, le lavage des cerveaux et la manipulation des opinions arabes et mondiales afin d’instiller le wahabisme, d’instaurer la discorde et de déstabiliser un grand nombre de pays arabes. Et c’est d’autant plus clair qu’Al Jazeera désignent les terroristes par le terme «groupes armées» ou «assaillants». quand on sait qui a créé, financé, entraîné et armé Daech, on comprend le désappointement de Ben Guenna and co. De quelle objectivité parle cette employée qui continue à travailler dans une chaîne qui cherche encore à déstabiliser son propre pays d’origine : l’Algérie? De quelle objectivité parle-t-elle quand, sur les plateaux d’Al Jazeera, on nous rebat les oreilles avec la nécessité de faire des révolutions dans tout le monde arabe pour instaurer la démocratie tout en excluant le Qatar, à propos duquel personne parmi le staff de la chaîne ne pipe un traître mot? On comprend, donc, que les posts de ces deux «journaleuses» ont été accueillis par une campagne de dénigrement et de défi lancée par un grand nombre de Tunisiens sur les réseaux sociaux : un groupe d’internautes a même créé des tee-shirts affichant le fameux selfie de la victoire sur le terrorisme. D’autres, tel le syndicaliste Belgacem Ayari, ont purement et simplement appelé à la fermeture des bureaux d’Al Jazeera, sous nos cieux, en l’accusant «d’espionnage». Le directeur de la chaîne Yasser Abou Hilalah, pour calmer les esprits, a noté sur son compte facebook que «les deux employées pourraient être sanctionnées à cause de leur publication». Mais attendons voir… Il est vrai que la chaîne qatarie a énormément perdu en crédibilité et en taux d’audience qui ne dépasse guère les 1% dans le monde arabe. Et la manœuvre de Ben Guenna et ses pairs n’est rien d’autre qu’une manière d’attirer l’attention pour tenter de se repositionner dans le paysage audiovisuel arabe. Mais «les chiens aboient et la caravane passe». N’est-ce pas ? Maintenant, après avoir remporté la première bataille de la guerre contre le terrorisme qui sera, selon l’avis de plusieurs experts, longue et rude, il reste aux Tunisiens à privilégier plus que jamais l’union, la cohésion et la vigilance. N’en déplaise aux diaboliques manœuvriers et maudits comploteurs qui œuvrent à détruire le modèle politique et social de la seule démocratie du monde arabe ! Voilà qui explique tout.
S.D.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire