A propos des tagueurs de Gabès
Zwewla ou les cavaliers de la nuit
Le «Z» de «Zwewla» veut dire Zorro, mot qui signifie «renard» en espagnol. Ce personnage de fiction, créé en 1919 par Johnston McCulley, est un justicier masqué, de noir vêtu, qui combat l’injustice en Californie espagnole au XIXe siècle. Il a inspiré des romans, des bandes dessinées, des films, des séries télévisées, des dessins animés, des jeux et d’autres héros masqués tels que Batman chez les créateurs de DC Comics aux USA. (1)
Le voilà qui inspire de jeunes artistes «graffeurs» tunisiens. Tout comme leur héro préféré, ces derniers se donnent pour mission de dénoncer les injustices et de défendre les victimes de la pauvreté. Sous le masque de la nuit, ils écrivent ce qu’ils pensent sur les murs. «Handhala», le fameux personnage du dessinateur palestinien assassiné, se trouve partout sur leurs tags. Il tournera le dos tant que justice ne sera pas rendue au «zwewla», les misérables de ce pays. Mais qui rendra, à son tour, justice à Chahine Berrich et Oussama Bouajila, membres du groupe, accusés de trois délits passibles de prison, parce qu’ils ont «osé» s’exprimer?
Le voilà qui inspire de jeunes artistes «graffeurs» tunisiens. Tout comme leur héro préféré, ces derniers se donnent pour mission de dénoncer les injustices et de défendre les victimes de la pauvreté. Sous le masque de la nuit, ils écrivent ce qu’ils pensent sur les murs. «Handhala», le fameux personnage du dessinateur palestinien assassiné, se trouve partout sur leurs tags. Il tournera le dos tant que justice ne sera pas rendue au «zwewla», les misérables de ce pays. Mais qui rendra, à son tour, justice à Chahine Berrich et Oussama Bouajila, membres du groupe, accusés de trois délits passibles de prison, parce qu’ils ont «osé» s’exprimer?