Dialogue national et transition démocratique - 3Questions à … Abderraouf Ayadi, président du parti Wafa
«Cette initiative répond aux vœux de l’Union européenne»
Vous avez refusé de participer à la conférence nationale des partis initiée dans un but de dialogue national. Peut-on en savoir les raisons ?
Notre position est claire car l’on peut s’interroger à propos de quoi va-t-on dialoguer. Il est clair à nos yeux que cette initiative n’est pas une question de fond mais de forme. Quels sont les programmes et quel est le contenu qu’on va présenter au peuple ? Les questions traitées dans cette conférence peuvent l’être au sein même de l’ANC.
Cette initiative ne concerne qu’une élite politique qui a pour objectif de fixer le rendez-vous des élections sous le regard des forces étrangères et de l’Union européenne.
Tout ça ne nous concerne pas, ne nous intéresse pas. Tourner en rond de cette manière, alors que tout peut être réglé au sein de l’ANC, ne sert à rien. Car a-t-on traité des problèmes que vit le peuple entre chômage, injustice, corruption et autres ?
En fait, cette initiative ne fait que répondre aux vœux de l’Union européenne qui a affiché sa volonté de voir la rédaction de la Constitution se terminer au plus vite et les élections se réaliser aussitôt.
De plus, nous refusons de nous asseoir autour d’une même table avec Nida Tounès et de participer avec ce parti qui incarne le retour du RCD à une quelconque action commune.
Mais pourquoi l’Union européenne pousserait la Tunisie à accélérer cette phase transitoire ?
Cette accélération voulue par l’Union européenne est d’ordre sécuritaire, car il s’agit de contrôler et de mettre fin à l’émigration clandestine et au terrorisme d’Aqmi…
Quelle serait alors, selon vous, la solution pour débloquer la situation et mener la phase transitoire à bon port ?
C’est seulement la compétition entre les différents programmes sociaux, économiques et autres proposés par les partis qui pourrait constituer la solution. Est-ce que les questions capitales ont été débattues ?
A-t-on par exemple, débattu de la réforme de la justice ? Rien ne sert de favoriser le fond au détriment de la forme.
Notre position est claire car l’on peut s’interroger à propos de quoi va-t-on dialoguer. Il est clair à nos yeux que cette initiative n’est pas une question de fond mais de forme. Quels sont les programmes et quel est le contenu qu’on va présenter au peuple ? Les questions traitées dans cette conférence peuvent l’être au sein même de l’ANC.
Cette initiative ne concerne qu’une élite politique qui a pour objectif de fixer le rendez-vous des élections sous le regard des forces étrangères et de l’Union européenne.
Tout ça ne nous concerne pas, ne nous intéresse pas. Tourner en rond de cette manière, alors que tout peut être réglé au sein de l’ANC, ne sert à rien. Car a-t-on traité des problèmes que vit le peuple entre chômage, injustice, corruption et autres ?
En fait, cette initiative ne fait que répondre aux vœux de l’Union européenne qui a affiché sa volonté de voir la rédaction de la Constitution se terminer au plus vite et les élections se réaliser aussitôt.
De plus, nous refusons de nous asseoir autour d’une même table avec Nida Tounès et de participer avec ce parti qui incarne le retour du RCD à une quelconque action commune.
Mais pourquoi l’Union européenne pousserait la Tunisie à accélérer cette phase transitoire ?
Cette accélération voulue par l’Union européenne est d’ordre sécuritaire, car il s’agit de contrôler et de mettre fin à l’émigration clandestine et au terrorisme d’Aqmi…
Quelle serait alors, selon vous, la solution pour débloquer la situation et mener la phase transitoire à bon port ?
C’est seulement la compétition entre les différents programmes sociaux, économiques et autres proposés par les partis qui pourrait constituer la solution. Est-ce que les questions capitales ont été débattues ?
A-t-on par exemple, débattu de la réforme de la justice ? Rien ne sert de favoriser le fond au détriment de la forme.
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